Dans les journaux de fouilles de Schiaparelli et de Bruyère, on trouve des mentions éparses de découvertes d’ossements animaux à Deir el-Médina. Cependant, il n’existe qu’une seule publication mentionnant une partie des données archéozoologiques des dix premières années de fouilles de Bruyère. Elle a été publiée en 1937 par Ludwig Keimer. En 2022, une collection exceptionnelle d’environ 150 ossements animaux et des milliers de restes de poissons stockés dans un panier et trois fonds de poterie a été mise au jour lors de l’ouverture du magasin 12. L’ensemble avait été initialement déposé là par Bruyère. Dans ces jarres de stockage, divers restes de mammifères (bovin, âne, mouton/chèvre, hippopotame), de reptiles (tortue molle africaine, tortue d’Égypte), un petit oiseau et poissons (perche du Nil, tilapia, poisson-chat), ont été découverts. La découverte d'un grand nombre de cornes et de noyaux de cornes appartenant à des bovins et des moutons/chèvres, une canine d’hippopotame et une dent de requin (probablement fossile) est tout à fait exceptionnelle.

Enfin, une centaine d’ossements animaux ont été découverts lors de la réouverture des puits de la TT 216 (P. 1011, P. 1012, P. 1013). La majorité des restes appartiennent à des bovins et des ânes, tandis que des restes de mouton/chèvre, de chien, de tortue molle, d’oiseaux et d’un rongeur ont également pu être identifiés.